C’une grosse surprise ! Presque incroyable même ! Laure Brolliet, représentant de la 4e génération de la régie Brolliet (créée en 1903), a finalement décidé de mettre l’affaire familiale sur le marché. Un groupe solide renfermant près de 13 collaborateurs.
« Ma seule motivation est qu’avec cette alternative il n’ya aura absolument aucun impact sur les lieux de travail, car le repreneur n’était pas présent sur Genève. En plus, la pérennité du nom Brolliet est sécurisée et maintenue. En ce qui me concerne je vais me retirer de l’opérationnel, en conservant mon rôle de présidente de Brolliet SA. Adrien de Loes, entend se concentrer sur les activités d’entreprenariat, précisément Sensometrix » déclarait Laure Brolliet.
300 millions d’état locatif
Il est important de rappeler que la régie Brolliet est l’une des plus importantes sur Genève, avec les bureaux dans les locaux de Nyon et Lausanne. Elle manage un parc représentant 300 millions d’état locatif, donc 40 millions via des PPE.
Son revenu d’affaire serait légèrement supérieur à 20 millions de francs. Cette acquisition est une magnifique opportunité pour Domicim qui gère environ 450 millions d’état locatif qui approche le milliard. Au compte 30 agences, 420 collaborateurs, Domicim (détenupar le groupe Foncia) affiche une présence rocambolesque dans les cantons de Vaud, Valais Neuchâtel et Fribourg.
Laure Brolliet gardera les activités d’investissements dans les promotions immobilières, et précisément trois projets : 180 logements au Petit-Saconnex, plusieurs centaines de logements aux Cherpines et 168 logements à Bernex-Est. « Pour maîtriser leur avenir les régies sont dans l’obligation de se souder (se réunir). Et même les nouvelles technologies (2D, 3D, internet, etc.) ont besoin d’investissements sérieux. Je me retire de l’opérationnel sans pour autant m’inquiéter de la suite.»
